Questions à Pascal Hernandez

10 questions à Pascal Hernandez

Il est une voix familière du réveil dans le Loiret depuis près de 10 ans , mais aussi un grand nom dans le monde de la radio . Un animateur à part , de part sa gentillesse et son parcours radiophonique . Labandefmduloiret a rencontré PASCAL HERNANDEZ dans les locaux de France Bleu Orléans , où celui-ci anime la matinale (6h / 9h en semaine).

1/ D’où est venu ta passion la radio ?   

Comme pour la plupart des gens de ce métier, c’est venu très tôt. J’étais un enfant solitaire et la radio était ma compagnie préférée, RTL d’abord qu’on écoutait à la maison, puis Europe 1 avant que je ne bascule vers les radios FM à l’adolescence quand elles ont commencé à apporter quelque chose de différent. Faire ce métier a tout de suite été pour moi une évidence.

2/ Comment et où a tu débuté  à  la radio ? 

J’ai débuté le… 9 décembre 1985 ! Anniversaire… à Radio Panoramas, une radio associative de la région parisienne, puis Radio Bocal , avant d’intégrer Radio Soleil, la radio du Conseil général du Val de Marne où j’ai d’abord été en stage de journalisme (j’étais en cours au CELSA) avant de basculer aux programmes, puis TSF dans le 93.

(Pascal a découvert Orléans en 1989 pour un stage journalistique à « La République du centre » , pour l’anécdote).

3/ Quelle station ,  ou quel animateur te faisait rêver dans ta jeunesse ? 

Pour la radio, André Torrent dont j’écoutais le hit-parade sur RTL, Pierre Bellemare dont j’écoutais les jeux de la mi-journée sur Europe 1 (« Le Sisco », »La grande corbeille ») ainsi que les histoires (« Les dossiers d’Interpol » et surtout « Histoires vraies ») et en télé Patrick Sabatier dont je jalousais les chemises et les costumes 🙂

4/ De toutes ces années radio , quel est ton meilleur souvenir ou rencontre ?

Si on met à part ma rencontre avec l’équipe de France Bleu Orléans qui m’a accueilli il y a cinq ans, c’est celle en 1996 avec le formidable Frédéric Schlesinger que j »avais démarché, alors patron de RFM , je souhaitais alors quitter Chérie FM où je travaillais depuis six ans. En s’adressant à l’un de ses collaborateurs présent lors de mon entretien, il a dit « Je veux travailler avec ce Monsieur ! ». Inoubliable.

5/ Et ton pire souvenir  de radio?

Quelques mois plus tôt, début 96 quand j’ai du enregistrer l’interview de Michel Polnareff par téléphone des Etats-Unis pour la sortie de son album « Live at the Roxy » : la liaison était mauvaise, il était de mauvaise humeur, mes questions peut-être pas très bonnes comme l’album d’ailleurs. Bref, il s’en est plaint -m’a-t-on dit- auprès de la direction. Je ne lui en veux pas car je lui dois en 2016 à Bercy l’un des plus beaux concerts que j’ai vus ces dernières années.

6/ Comment es-tu arrivé à Orléans pour faire de la radio , après avoir fait la plupart de ta carrière sur Paris ? 

J’ai choisi de quitter RFM en 2008 pour aller faire une matinale : Mike Wagner m’a engagé sur MFM où j’ai réveillé les auditeurs pendant deux ans. La radio étant ensuite vendue à un groupe radiophonique lyonnais, j’ai cherché à rester sur Paris : j’ai travaillé à Sud Radio le temps de l’été 2010, propriété du groupe Start. Philippe Marty qui en était l’un des dirigeants m’a proposé de poursuivre à la rentrée cette collaboration tout en animant la matinale de l’une des autres radios du groupe, Forum, basée à Orléans.

7/ La pression est t’elle la même entre animer une tranche horaire seul en nationale depuis Paris ou animer au sein d’une équipe la matinale de France bleu pour le Loiret?

C’est exactement la même chose, c’est le même travail, quel que soit le nombre d’auditeurs. L’équipe avec laquelle je travaille est performante que ce soient mes camarades techniciens et journalistes matinaliers (Lydie Lahaix, Anne Oger et Jérémy Marillier).

8/ comment se passe une journée à la radio quand on fait la matinale ?

Je prépare tout la veille de l’émission, donc j’arrive serein après avoir dormi peu voire très peu car j’ai la chance de ne pas avoir besoin de beaucoup de sommei

9/ Ton point de vue sur la radio numérique  (DAB+) qui va se développer en 2020 en national et sur le Loiret ?

J’ai l’impression que ce système arrive bien tard : il aurait fallu lever bien plus tôt les blocages qui ont freiné ce projet pendant des années. Hormis le fait qu’il va donner naissance à de nouveaux formats et donc créer des emplois via de nouvelles radios, quel est l’intérêt d’avoir accès à (presque) toutes les stations que l’on peut déjà écouter sur le web ? Mais je me trompe peut-être.

10/ Si tu avais un rêve pour la poursuite de ta belle carrière ? Ou un projet ?

J’ai du mal à rêver à mon propre sort et à me projeter dans l’avenir. Je passe ma vie dans des trains : dès qu’il y en a un qui se présente, j’ai tendance à vouloir monter dedans. Je vis plutôt dans l’instant!

(…et peut etre retrouverons nous Pascal en 2022 sur France bleu Orléans et sur France 3 Centre pour la version filmée de la matinale , qui sait ?…)

Un grand merci à Pascal pour cette entrevue et sa gentillesse , et bonne continuation sur les ondes du Loiret !